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twilight 1er livre

 

RéSUMé :

Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? À la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine.

EXTRAIT :

PREMIERE RENCONTRE

Ma mère me conduisit à l'aéroport toutes fenêtres ouvertes. La température, à Phoenix, frôlait les vingt et un degrés, le ciel était d'un bleu éclatant. En guise d'adieux, je portais ma chemise préférée, la blanche sans manches, aux boutonnières rehaussées de dentelle. J'avais mon coupe-vent pour seul bagage à main.
Il existe, dans la péninsule d'Olympic, au nord-ouest de l'État de Washington, une bourgade insignifiante appelée Forks où la couverture nuageuse est quasi constante. Il y pleut plus que partout ailleurs aux États-Unis. C'est cette ville et son climat éternellement lugubre que ma mère avait fui en emportant le nourrisson que j'étais alors. C'est là que j'avais dû me rendre, un mois tous les étés, jusqu'à mes quatorze ans, âge auquel j'avais enfin osé protester. Ces trois dernières années, mon père, Charlie, avait accepté de substituer à mes séjours obligatoires chez lui quinze jours de vacances avec moi en Californie.
Et c'était vers Forks que je m'exilais à présent – un acte qui m'horrifiait. Je détestais Forks.
J'adorais Phoenix. J'adorais le soleil et la chaleur suffocante. J'adorais le dynamisme de la ville immense.
— Rien ne t'y oblige, Bella, me répéta ma mère pour la énième fois avant que je grimpe dans l'avion.
Ma mère me ressemble, si ce n'est qu'elle a les cheveux courts et le visage ridé à force de rire. Je scrutai ses grands yeux enfantins, et une bouffée de panique me submergea. Comment ma mère aimante, imprévisible et écervelée allait-elle se débrouiller sans moi ? Certes, elle avait Phil, désormais. Les factures seraient sans doute payées, le réfrigérateur et le réservoir de la voiture remplis, et elle aurait quelqu'un à qui téléphoner quand elle se perdrait. Pourtant...
— J'en ai envie, répondis-je.
J'ai beau n'avoir jamais su mentir, j'avais répété ce boniment avec une telle régularité depuis quelques semaines qu'il eut l'air presque convaincant.
— Salue Charlie de ma part.
— Je n'y manquerai pas.
— On se voit bientôt, insista-t-elle. La maison te reste ouverte. Je reviendrai dès que tu auras besoin de moi.
Son regard trahissait cependant le sacrifice que cette promesse représentait.
— Ne t'inquiète pas. Ça va être génial. Je t'aime, maman.
Elle me serra fort pendant une bonne minute, je montai dans l'avion, elle s'en alla.
Entre Phoenix et Seattle, le vol dure quatre heures, auxquelles s'en ajoute une dans un petit coucou jusqu'à Port Angeles, puis une jusqu'à Forks, en auto. Autant l'avion ne me gêne pas, autant j'appréhendais la route en compagnie de Charlie.
Charlie s'était montré à la hauteur. Il avait paru réellement heureux de ma décision – une première – de venir vivre avec lui à plus ou moins long terme. Il m'avait déjà inscrite au lycée, s'était engagé à me donner un coup de main pour me trouver une voiture¹. Mais ça n'allait pas être facile. Aucun de nous n'est très prolixe, comme on dit, et je ne suis pas du genre à meubler la conversation. Je devinais qu'il était plus que perturbé par mon choix – comme ma mère avant moi, je n'avais pas caché la répulsion que m'inspirait Forks.
Quand j'atterris à Port Angeles, il pleuvait. Je ne pris pas ça pour un mauvais présage, juste la fatalité. J'avais d'ores et déjà fait mon deuil du soleil. Sans surprise, Charlie m'attendait avec le véhicule de patrouille. Charlie Swan est le Chef de la police, pour les bonnes gens de Forks. Mon désir d'acheter une voiture en dépit de mes maigres ressources était avant tout motivé par mon refus de me trimballer en ville dans une bagnole équipée de gyrophares bleus et rouges. Rien de tel qu'un flic pour ralentir la circulation.
Charlie m'étreignit maladroitement, d'un seul bras, lorsque, m'approchant de lui, je trébuchai.
— Content de te voir, Bella, dit-il en souriant et en me rattrapant avec l'aisance que donne l'habitude. Tu n'as pas beaucoup changé. Comment va Renée ?
— Maman va bien. Moi aussi, je suis heureuse de te voir, papa.
Devant lui, j'étais priée de ne pas l'appeler Charlie.
Je n'avais que quelques sacs. La plupart des vêtements que je portais en Arizona n'étaient pas assez imperméables pour l'État de Washington. Ma mère et moi nous étions cotisées pour élargir ma garde-robe d'hiver, mais ça n'avait pas été très loin. Le tout entra aisément dans le coffre.
— Je t'ai dégoté une bonne voiture, m'annonça Charlie une fois nos ceintures bouclées. Elle t'ira comme un gant. Pas chère du tout.
— Quel genre ?
Son besoin de préciser qu'elle m'irait comme un gant au lieu de s'en tenir à « une bonne voiture » m'avait rendue soupçonneuse.
— En fait, c'est une camionnette à plateau. Une Chevrolet.
— Où l'as-tu trouvée ?
— Tu te rappelles Billy Black de La Push ?
La Push est la minuscule réserve indienne située sur la côte.
— Non.
— Il s'en servait pour aller pêcher, l'été.
Ce qui expliquait pourquoi je ne m'en souvenais pas. Je suis plutôt douée pour gommer de ma mémoire les détails aussi inutiles que douloureux.
— Il est cloué sur un fauteuil roulant, maintenant, continua Charlie, il ne peut donc plus conduire. Il m'en a demandé un prix très raisonnable.
— De quelle année date-t-elle ?
Rien qu'à son expression, je compris qu'il avait escompté couper à cette question.
— Euh, Billy a sacrément bricolé le moteur... Elle n'est pas si vieille que ça, tu sais.
Il ne pensait quand même pas que j'allais renoncer si facilement ? Je ne suis pas cruche à ce point-là.
— Il l'a achetée en 1984, me semble-t-il, enchaîna-t-il.
— Neuve ?
— Euh, non. Je crois que c'est un modèle du début des années soixante, avoua-t-il, piteux. Ou de la fin des années cinquante. Mais pas plus.
— Char... Papa, je n'y connais rien en mécanique. Je serai incapable de la réparer s'il arrive quoi que ce soit, et je n'ai pas les moyens de payer un garagiste...
— T'inquiète, Bella, cet engin est comme neuf. On n'en fabrique plus des comme ça, aujourd'hui.
« Cet engin... » Ça promettait !
— C'est quoi, pas chère ?
Après tout, c'était la seule chose sur laquelle je ne pouvais me permettre de me montrer difficile.
— Euh, laisse-moi te l'offrir, chérie. Une sorte de cadeau de bienvenue.
Charlie me jeta un coup d'œil plein d'espoir.
Une voiture gratuite. Rien que ça !
— Tu n'es pas obligé, papa. J'avais prévu d'en acheter une.
— Fais-moi plaisir. Je veux que tu sois heureuse, ici.
Il se concentrait de nouveau sur la route. Charlie a du mal à exprimer ses émotions. Difficulté dont j'ai hérité. C'est donc en fixant moi aussi le pare-brise que je répondis. — C'est vraiment très gentil, papa. Merci. C'est un cadeau formidable.
Inutile de lui préciser qu'être heureuse à Forks relevait de l'impossible. Il n'avait pas besoin de souffrir avec moi. À cheval donné, on ne regarde pas la bouche. Pas plus qu'on ne regarde le moteur d'une camionnette qu'on n'a pas payée.
— Euh, de rien, marmonna-t-il, gêné.
Nous échangeâmes encore quelques commentaires sur le temps – humide –, et la discussion s'en tint là. Ensuite, nous contemplâmes le paysage.
Magnifique, il me fallait en convenir. Tout était vert : les arbres, leurs troncs couverts de lichen, leurs frondaisons dégoulinantes de mousse, le sol encombré de fougères. Même l'air qui filtrait à travers les feuilles avait des reflets verdâtres. Une overdose de verdure – j'étais chez les Martiens.
Nous finîmes par arriver chez Charlie. Il vivait toujours dans la maisonnette de trois pièces achetée avec ma mère aux premiers (et seuls) jours de leur mariage. Devant ce logis immuable était garée ma nouvelle – pour moi – voiture. D'un rouge délavé, elle était dotée d'ailes énormes et bombées ainsi que d'une cabine rebondie. À ma plus grande surprise, j'en tombai amoureuse. J'ignorais si elle roulerait, mais je m'y voyais déjà. De plus, c'était une de ces bêtes en acier solide qui résistent à tout, de celles qui, en cas de collision, n'ont pas une égratignure alors que le véhicule qu'elles ont détruit gît en pièces détachées sur le sol.
— Elle est géniale, papa ! Je l'adore ! Merci !
La journée abominable qui m'attendait le lendemain en serait d'autant moins atroce. Pour aller au lycée, je n'aurais pas à choisir entre une marche de deux kilomètres sous la pluie ou une virée dans la voiture de patrouille du Chef Swan.
— Ravi qu'elle te plaise, bougonna Charlie, embarrassé par mon expansivité.
Je ne mis pas longtemps à transporter mes affaires à l'étage. J'avais la grande chambre à l'ouest, celle qui donnait sur la façade. Elle m'était familière, ayant été mienne depuis ma naissance. Le plancher, les murs bleu clair, le plafond incliné, les rideaux de dentelle jaunie à la fenêtre – tout cela appartenait à mon enfance. Les seuls changements opérés par Charlie au fur et à mesure que j'avais grandi avaient consisté à remplacer le berceau par un lit puis à ajouter un bureau. Sur ce dernier trônait désormais un ordinateur d'occasion, la ligne du modem agrafée le long de la plinthe jusqu'à la prise de téléphone la plus proche. Une exigence de ma mère, histoire de garder plus facilement le contact. Le rocking-chair qui avait bercé ma prime jeunesse était toujours dans le même coin.
Il n'y avait, sur le palier, qu'une petite salle de bains que je devrais partager avec Charlie, une perspective à laquelle je m'efforçai de ne pas trop penser. Charlie a une grande qualité : il n'embête pas les gens. Il me laissa donc m'installer tranquillement, un exploit dont ma mère aurait été incapable. Je fus contente de cet instant de solitude pendant lequel je n'avais ni à sourire ni à afficher un air béat. Je pus contempler à loisir la pluie battante ; découragée, je m'autorisai même quelques larmes. Je n'étais cependant pas d'humeur à pleurer pour de bon. Je gardais ça pour l'heure du coucher, lorsque je devrais songer au matin suivant.
AVIS DE LECTEUR :

Christelle

5/5

trop génial, je n'ai jamais lu un livre avec autant de passion, à ce jour j'ai déjà lu 2 fois les 4 volumes et vu une quinzaine de fois le dvd de fascination et je ne compte pas m'arrêter là. j'ai mis moins de 15 jours à les lire la première fois. Dès que l'on commence à lire ces livres, on est comme ensorcelé, cela devient comme une drogue et on a qu'une envie, s'est de continuer encore et encore. j'ai contaminé tout mon entourage. Merci à Stephenie MEYER.

Alice

5/5

Calais

Je l'adore ce bouquin , je l'ai lu 9 fois avec toujours le même plaisir puis on se prend facilement pour Bella , c'est génial et le film aussi

Olivier

4/5

Montereau Fault Yonne

Des personnages toujours sur le fil, une histoire sentimentale déroutante car impossible mais irrépéssible.
Finalement n'est-ce pas simplement cela l'Amour ?
A lire absolument

Tiffany

5/5

rueil-malmaison

Le film est GENIAL!!!!!!!!
J'ai lu le livre en trois jours ce qui veut dire que j'ai adoré!!!!!!!!!!

Enzo

5/5

*****

Vraiment GENIAL ! un livre vraiment à conseiller, en film, c'est exactement pareil ! EPOUSTOUFLANT !

Andréa

5/5

Que dire de ce livre ? Fascinant !
Je vais faire court : J'AI Ad0ré = ) La saga est Époustouflante !
Et le film : Sans voix !
Un livre que je conseille a tous !

Julie

5/5

Ce livre est super !!!

Elwing

5/5

A lire à tout âge et sans modération. J'ai pris ce livre parce que tout le monde autour de moi en parlait. Je n'ai absolument pas été déçue. Dès la 1ère phrase du prologue, l'on est happé pas l'histoire de Bella et de sa découverte du mystérieux Edward Cullen. L'histoire se compose actuellement de 3 tomes tous aussi excellents. J'ai 24 ans, ma mère 50 et l'on lit les livres en boucle. Le film de ce 1er tome est prévu pour décembre 2008.

Francesca

5/5

Cultissime et inoubliable. Dépêchez-vous de partir à la rencontre de Bella Swan et d'Edward Cullen, vous ne pourrez que tomber amoureux de cette histoire qui a déjà fait des millions d'adeptes à travers le monde !

Camille Devernay

5/5

Absolument fabuleux. Je suis tombée amoureuse de cet univers dès les premières lignes. Même les nuits sont bien trop courtes quand vous êtes plongés dans ce monde... Fascinant. Avec un Edward parfait et une Bella caractèrielle, vous n'allez pas vous ennuyer. C'est l'histoire d'un amour parfait qui nous fait tous rêver. Alors peu importe votre âge, si vous aimez croire au grand amour et que dans la vie tout est possible, alors ce livre est pour vous ainsi que les suivants... Préparez-vous à rêver !

Mélanie Moubarek

5/5

Fascinant et envoûtant. Pour les adeptes du mouvement romantico-gothico-vampirique !!!! Dévorez-le ! Plantez-y vos canines acérées ! Vous n'aurez plus de répit avant de lire la suite ! Allez ! Croquez-le !



29/04/2010
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