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twilight 2eme livre

twilight le 2eme livre

RéSUMé :

« Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. »
Rejetée par celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Fascinée par un vampire, comment pourrait-elle retrouver goût à la pâle existence humaine ? Pourtant il faut vivre. Mais Bella n'a de goût pour rien, sinon le danger : alors elle entend la voix d'Edward, et éprouve l'illusion de sa présence. Comme s'il ne l'avait pas abandonnée, comme s'il tenait encore à elle. Bella échappera-t-elle à cette obsession amoureuse qui la hante ? À quel prix ?

EXTRAIT :

UNE FÊTE

J'étais sûre à quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pour cent de rêver.
Les raisons de ma certitude ? Premièrement, je me tenais dans un rayon de soleil éclatant, le genre de lumière aveuglante que ne connaît pas ma ville d'adoption, l'humide Forks, dans l'État de Washington ; deuxièmement, je regardais ma grand-mère, Marie. Vu que celle-ci était morte depuis six ans, l'irréalité de l'image était on ne peut plus tangible.
Grand-mère n'avait guère changé, et son visage ressemblait à celui dont j'avais conservé le souvenir. La peau en était douce et flétrie, plissée en dizaines de fines rides sous lesquelles saillait l'ossature. Comme un abricot sec surmonté d'une touffe vaporeuse de beaux cheveux blancs.
Nos lèvres – les siennes, étrécies par les ans – s'étirèrent sur le même demi-sourire surpris. Apparemment, elle non plus ne s'était pas attendue à me rencontrer. Je m'apprêtais à l'interroger (j'avais tant de questions à lui poser : que fabriquait-elle dans mon rêve ? Qu'avait-elle fait ces six dernières années ? Grand-père allait-il bien ? S'étaient-ils retrouvés, là où ils étaient à présent ?), quand elle ouvrit la bouche. Je me retins et la laissai parler. Nos traits prirent simultanément une expression un peu gênée.
— Bella ?
Ce n'était pas elle qui avait prononcé mon nom, et nous nous tournâmes pour dévisager le nouveau venu. Bien que je n'eusse pas besoin de le voir pour deviner de qui il s'agissait. J'aurais reconnu cette voix n'importe où ; j'aurais répondu à son appel, que je fusse éveillée, endormie... ou morte, j'imagine. Pour elle, j'aurais marché sur des tisons ardents ou, de façon moins théâtrale, j'aurais enduré chaque jour le froid et une pluie incessante.
Edward.
Il avança vers nous dans la lumière étincelante et, malgré l'émotion, consciente ou non, que sa présence provoquait en moi, en dépit aussi de la quasi-certitude que j'avais de rêver, je paniquai. Après tout, grand-mère – à l'instar de tout le monde – ignorait que j'aimais un vampire. Comment allais-je justifier que les rayons de soleil, en entrant en contact avec sa peau, explosaient en milliers d'éclats arc-en-ciel flamboyants, comme s'il avait été composé de cristaux ou de diamants ? « Euh... tu auras sans doute constaté que mon petit ami scintille, grand-mère. Ne t'inquiète pas, c'est juste le soleil... » Que fichait-il ici ? Il vivait à Forks, l'endroit le plus arrosé du monde, précisément pour pouvoir sortir en plein jour sans dévoiler le secret de sa famille. Pourtant, il était là, s'approchait gracieusement de moi, son visage angélique arborant un sourire des plus magnifiques, à croire qu'il n'avait pas remarqué la présence de grand-mère. Pour le coup, je regrettai d'être la seule à échapper à son don mystérieux. D'ordinaire, j'appréciais qu'il ne sût lire dans mes pensées aussi clairement que si je les avais formulées à voix haute. À présent, j'aurais voulu qu'il m'entendît, qu'il perçût le cri d'alerte résonnant dans ma tête.
Je jetai un coup d'œil angoissé à grand-mère et constatai qu'il était trop tard. Elle me retourna un regard aussi effrayé que le mien. Sans se départir de son sourire (si beau que mon cœur parut enfler au point de vouloir exploser), Edward posa son bras sur mes épaules et se tourna vers ma grand-mère. La réaction de cette dernière me désarçonna. Au lieu de sembler horrifiée, elle me contempla avec une moue penaude, l'air de s'attendre à ce que je la gronde. Par ailleurs, elle avait adopté une drôle de position, le bras écarté maladroitement du corps, tendu et recourbé, comme si, elle aussi, avait enlacé une personne que je ne distinguais pas, un être invisible.
Ce ne fut qu'alors que je pris du recul et remarquai le grand cadre doré qui entourait la silhouette de ma grand-mère. Perplexe, je levai la main qui n'enserrait pas la taille d'Edward et l'effleurai. Elle imita mon geste à la perfection. Là où nos doigts auraient dû se toucher, je ne frôlai que la froideur du verre...
Dans un soubresaut vertigineux, mon rêve devint cauchemar.
Grand-mère n'existait pas.
C'était moi. Moi dans un miroir. Moi, vieille, ridée et fanée.
À côté d'Edward. La glace ne renvoyait pas son image, et il était d'une beauté fracassante, figé pour l'éternité dans ses dix-sept ans. Il posa ses lèvres de givre aux contours irréprochables sur ma joue détruite.
— Bon anniversaire, chuchota-t-il.

Haletante, je m'éveillai en sursaut, ouvrant les paupières d'un seul coup. La triste lueur grise et familière d'une matinée couverte remplaça le soleil aveuglant de mon songe. « Ce n'était qu'un rêve, rien qu'un rêve », tentai-je de me rassurer. Je respirai profondément puis tressaillis derechef quand la sonnerie de mon réveille-matin se déclencha. Le petit calendrier encastré dans le coin du cadran m'informa que nous étions le treize septembre.
J'avais eu une vision onirique, mais pour le moins prophétique. Aujourd'hui, c'était mon anniversaire. J'avais officiellement dix-huit ans. J'avais redouté cet instant pendant des mois. Maintenant qu'il était arrivé, il était encore pire que ce que j'avais craint. J'étais plus vieille – je le sentais. J'avais vieilli au jour le jour, sauf que là, c'était différent, quantifiable, pire. J'avais dix- huit ans.
Un âge qu'Edward n'atteindrait jamais.
Lorsque j'allai me laver les dents, je fus presque étonnée que mon reflet dans le miroir n'eût pas changé. Je m'examinai, cherchant d'imminentes rides sur ma peau ivoire. Je ne distinguai cependant que celles de mon front, et je savais que si je parvenais à me détendre, elles s'effaceraient. J'en fus incapable. Mes sourcils restèrent froncés en une ligne soucieuse, au-dessus de mes prunelles anxieuses.
« Ce n'était qu'un rêve », me répétai-je. Juste un rêve... et pourtant, mon pire cauchemar aussi.
Pressée de quitter la maison, je sautai l'étape du petit déjeuner. Je ne réussis pas à éviter mon père, hélas, et fus contrainte de jouer la comédie du bonheur durant quelques minutes. Je m'efforçai de sembler ravie par les cadeaux que je lui avais demandé de ne pas m'acheter, luttant néanmoins contre les larmes à chacun de mes sourires.
Sur le chemin du lycée, je tâchai de me ressaisir. L'image de grand-mère – car il était hors de question que ce fût la mienne – m'obsédait, et c'est remplie de désespoir que je me garai sur le parking et aperçus Edward appuyé contre son étincelante Volvo gris argent, immobile, hommage marmoréen rendu à quelque dieu païen de la beauté, désormais oublié. Mon songe ne lui avait pas rendu justice. Et, comme chaque jour, il m'attendait. Moi. Ma détresse s'évapora un instant, remplacée par de l'émerveillement. Nous avions beau sortir ensemble depuis six mois, je continuai de ne pas croire à ma bonne fortune.
Sa sœur Alice était à son côté, et elle aussi guettait ma venue.
Edward et Alice n'étaient pas réellement parents (l'histoire servie au bon peuple de Forks était que la fratrie des Cullen avait été adoptée par le docteur Carlisle Cullen et sa femme Esmé, tous deux bien trop jeunes pour avoir des enfants adolescents), mais leur peau avait la même exacte pâleur, leurs yeux – enfoncés dans des cernes tels des hématomes – la même étrange nuance dorée, et leurs visages une identique et inhumaine beauté. Pour qui était dans le secret – moi, par exemple – ces similitudes les identifiaient pour ce qu'ils étaient.
Les prunelles fauve d'Alice luisaient d'excitation ; découvrant qu'elle tenait un petit paquet carré enveloppé de papier d'argent, je plissai le front. Je l'avais pourtant avertie que je ne souhaitais rien pour mon anniversaire. Rien du tout, ni présents ni marques d'attention particulières. Il était évident que mes vœux avaient été superbement ignorés.
Je claquai la portière de ma camionnette à plateau, une Chevrolet de 1953, déclenchant une averse de débris rouillés sur le bitume humide, et me dirigeai lentement vers les Cullen. Alice vint à moi en sautillant, sa face de lutin resplendissante sous ses cheveux noirs coiffés en pointes.
— Bon anniversaire, Bella !
— Chut ! sifflai-je en regardant autour de nous pour m'assurer que personne ne l'avait entendue.
La dernière chose que je désirais, c'était que mes camarades de classe célèbrent ce jour noir.
— Tu ouvres ton cadeau maintenant ou plus tard ? demanda-t-elle en faisant fi de ma réaction.
— J'avais dit pas de cadeaux, grommelai-je sur un tel ton qu'elle n'eut pas grand mérite à deviner mon humeur.
— Très bien... ça attendra, alors. As-tu aimé l'album photos que t'a envoyé ta mère ? Et l'appareil de Charlie ?
Je soupirai. Naturellement, elle était au courant. Edward n'était pas le seul de sa famille à avoir des talents particuliers. Alice avait sans doute « vu » ce que mes parents s'apprêtaient à m'offrir à l'instant même où ils avaient arrêté leur choix.
— Oui. C'est super.
— Je trouve leur idée géniale. On n'est en Terminale qu'une seule fois. Autant en profiter pour immortaliser les meilleurs moments de cette année.
— Combien de Terminales as-tu effectuées, toi ?
— Ce n'est pas pareil.
Nous étions arrivées près d'Edward. Il tendit la main, je m'en emparai avidement, oubliant l'espace d'un instant ma morosité. Comme toujours, sa peau était lisse, dure et très froide. Il serra doucement ma paume. Je plongeai dans ses iris topaze, et mon cœur se serra lui aussi, mais plus violemment. Percevant les bégaiements de mon pouls, Edward sourit puis souleva sa main libre pour caresser le dessin de mes lèvres d'un doigt frais.
— Sauf erreur de ma part, et si je me souviens bien d'une certaine conversation, je ne suis pas autorisé à te souhaiter un joyeux anniversaire, susurra-t-il. C'est bien ça ?
— En effet.
Son débit fluide et ses intonations soignées étaient inimitables, héritage d'une langue qu'on avait parlé cent ans plus tôt.
— Je préférais m'en assurer, badina-t-il en passant ses doigts à travers le désordre de sa chevelure cuivrée. Au cas où tu aurais changé d'avis. La plupart des gens semblent heureux de l'événement et des présents qui l'accompagnent.
Alice s'esclaffa, et son rire, carillon du vent, tinta comme de l'argent.
— Toi aussi, tu vas adorer, Bella ! me promit-elle. Aujourd'hui, tout le monde est censé être aux petits soins pour toi et exaucer tes moindres désirs. Que pourrait-il t'arriver de pénible ?
— De vieillir.

AVIS DE LECTEURS :

Alice

5/5

Calais

Il est super , je l'ai d'un coup puis on ressent les sentiments de Bella

Annabelle

5/5

revel

ce livre est génial

Lou

5/5

amiens

les 4 tomes sont magnifiques
eh oui à lire sans modération

Isaline

5/5

Ce livre est magnifique, extraordinaire,...
Il n'y a pas de mot assez puissant pour le décrire!!!

Kadidja

5/5

Cergy

Que dire si ce n'est que cette histoire est l'une des plus réussie que j'ai pu lire au cours de mes 25 ans. c'est simple je n'ai jamais autant ri et pleuré qu'au long de ces 4 tomes. Mercii à la grande Stephenie Meyer pour cette belle quadrilogie.

Mariine

5/5

Super je l'ai lu 3 fois et ils sont tous super !! a lire si vous voulez pas louper !! sortie le 18 novembre pour ceux qui ne se rappellent pas.

Joy

5/5

Wittenheim

en un seul mot : MAGNIFIQUE

Mélissa

5/5

J'adore tout simplement. A lire sans modération

Pauline

4/5

Montlucon

J'ai beaucoup aimé ce livre ! Toute la saga d'ailleurs.Je trouve que ce tome est assez long même trop à mon goût , Il m'a plu mais j'aurais préféré qu'Edward soit plus présent.

Grondin

5/5

j'ai adoré le livre , bien entendu j'ai aussi pleurer , j'avais pas envie de le lire au début parce que voir Edward partir était "difficile" mais je me suis dit que si je ne le lisait pas je raterai beaucoup de chose ce qui était le cas , j'ai lu tout les tomes en une semaine je suis accro depuis je les relie un par jour depuis 3 mois sa craint mais bon je peux plus m' en passer .J'ai hâte qui soit au cinéma vous pouvez être sur que le 18 novembre je suis au ciné !!

Magalie

5/5

Je n'ai jamais autant accroché pour un livre ou devrait-je dire des livres !
J'ai lu les 4 en moins de 15 jours. Trop belle histoire d'amour !!! On en redemande !!

Sebastien7586

5/5

J'ai dévoré les 2 premiers livres pour voir et me suis retrouvé en manque : on est happé par l'histoire, toujours surpris, tantôt inquiets, l'instant d'après rassurés et ça recommence... J'ai pu comprendre certaines scènes du film tiré de "fascination" qui étaient sans dialogues, juste en images, et ai pu constater que pour saisir la totalité de l'intrigue, la lecture des livres était indispensable : Quel plaisir...et comme ça faisait mal j'ai donc couru acheter les tomes 3 et 4 pour assouvir ma frustration... ( quel soulagement!). Excellente saga, on en redemande!!!

Alexandra

5/5

nantes

je les ais tous lu aussi et je les ai trouvés géniaux ^^
c'est trop bien

Lia

5/5

suisse

j'ai lu les 4 tome en 2semain j'ai adoré je lis beaucoup de livre c'est la première fois que je lis des livre d'amour met il y a rien a dire je les ais lu 2fois!!! je le conseille vraiment... j'ai hâte de voire la 2eme partie du film j'espère qu'ils mettront plus de détails... sur 5 je note 10!!! ;-P

Sylvia

5/5

Levier

J'ai aussi lu les quatre et j'ai vraiment adoré, par contre ce tome 2 n'est pas celui que je préfère, tous comme les autres je trouve qu'il manque un peu la présence d'Edward! J'ai les ais déjà relus 2 fois et j'avais vraiment zappé quelques subtilités chère à Stephenie Meyer! Quand au film il est vrai qu'il y manque des scènes mais en dehors de cela je trouve les acteurs vraiment bien choisi et j'ai été ravie de voir que Stéphenie Meyer y faisait une brève apparition (dans le resto)!
Bref à relire et à revoir sans modération!!!!!!!!

Malika

5/5

serrieres

j'ai lu les 4 en une dizaine de jours! j'en suis tombée raide dingue et je suis d'accord que dans le film il manque beaucoup de choses essentiels qui sont dans le tome 1. Ma fille de douze ans en est au troisième et elle adore aussi je conseille donc à tout le monde et à toute âge!

Soso

5/5

quinper

c'est trop bien !!!!!!!!mais savoir qu'Edward allait quitter bella était trop trop triste mais après ça devient plus
intéressant.

Amandine

5/5

Toulouse

"Il est vraiment super ! après avoir lu le premier j'ai vu le film et j'ai été trouvé que des choses essentielles avaient été coupées. Quand j'ai lu le résumé de tentation, j'hésitais à le lire . Savoir que Edward va quitter Bella ne m'a pas beaucoup attirée mais j'ai finalement été charmée.Amour et suspens sont au-rendez-vous à ne rater pour rien au monde."

Francesca

5/5

Un deuxième tome plus sombre et toujours aussi émouvant. D'une tonalité radicalement différente de Fascination, ce livre en fera pleurer plus d'une. Amour et suspense sont garantis, alors n'hésitez plus une seule seconde ! Je le recommande à tout le monde.

Elwing

5/5

A lire à tout âge et sans modération. J'ai pris ce livre parce que tout le monde autour de moi en parlait. Je n'ai absolument pas été déçue. Dès la 1ère phrase du prologue, l'on est happé pas l'histoire de Bella et de sa découverte du mystérieux Edward Cullen. L'histoire se compose actuellement de 3 tomes tous aussi excellents. J'ai 24 ans, ma mère 50 et l'on lit les livres en boucle. Le film de ce 1er tome est prévu pour décembre 2008.



29/04/2010
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